Il a été étudié que la prédisposition émotionnelle (état interne) de l’apprenant influence énormément sa performance. La manière dont il se voit dans le rôle d’élève ou d’athlète, les schémas d’échec ou de succès qu’il a expérimentés, la valeur qu’il octroie à la matière qu’il est entrain d’apprendre ou à l’épreuve qu’il doit franchir sont de multiples facteurs déterminants. En outre, la manière dont l’apprenant se met en lien avec la personne qui l’instruit ou une collaborateur avec lequel il doit trouver une solution (apprentissage par le conflit d’idées) peut entraver l’apprentissage.

Certains troubles de l’apprentissages trouvent une part de leur origine au niveau affectif (hyperactivité, mémoire).

D’autres troubles, comme les « dys », peuvent trouver une part de leur origine au niveau de la maturation du système nerveux et notamment dans la mauvaise intégration des réflexes archaïques.

La vie présente parfois des expériences traumatiques (accidents, ruptures, échecs, deuils). Celles-ci peuvent impacter sur les aptitudes à la performance de manière durable.

Chaque individu présente des préférences motrices, cognitives et motivationnelle. La connaissance de ces préférences peut amener à la mise en place d’un contexte de performance plus adéquat pour l’enfant. En grandissant, l’enfant aura acquis les connaissances qui peuvent le mener à plus d’autonomie dans la création d’un contexte de vie qui lui correspond.

La performance et l’aptitude à l’apprentissage sont le résultat d’un organisme en équilibre. Le capacités engagées par un enfant dans la scolarité obligatoire ne sont pas les mêmes que celles nécessaires pour un apprentissage, un cursus au gymnase ou académique. L’équilibre de l’être humain est, de plus, en constante évolution.

Le potentiel d’apprentissage et de performance peut donc se transformer, se bloquer ou se sublimer au cours de la vie d’un individu. Un suivi Neurotraining-R ou une intervention de déblocage ponctuelle peut aider à la constance ou à la libération d’un meilleur potentiel.